Gérard Ségui
Il y a 20 ans très exactement je venais en Mauritanie pour participer à la 1ère édition de la 333 organisée par Alain Gestin, le 1er organisateur à proposer ce type de course dans le désert. Un départ alors de Ouadane pour une arrivée à Atar après un parcours fantastique.
LA découverte de ce superbe désert va être le déclic pour repartir régulièrement, comme un appel irrésistible de ce désert qui me fascine toujours autant.
Pendant ces 20 dernières années, j’ai eu la chance de pouvoir traverser le Ténéré au Niger, le désert blanc en Egypte, les dunes des Emirats Arabes Unis et par de très nombreux occasions le désert Sud Marocain.
À chaque fois, un plaisir fantastique de se retrouver seul face à soi-même dans cette immensité de sable et de cailloux, à remettre un peu d’ordre dans sa tête pour mieux prendre conscience des vraies valeurs de la vie.
Avec cette nouvelle aventure, un dernier grand pas avec Alain puisque cette fois-ci il va nous faire confiance pour parcourir les 1000 km de ce fantastique défi.
Je partirai également avec dans mes pas et dans mon cœur, avec une petite fille Enola atteinte d’amyotrophie infantile spinale, Elle me donnera la force d’aller au bout de ce challenge, elle qui se bat tous les jours contre sa maladie neuromusculaire.
M’accompagneront également pour ce challenge, la société IPSI, Cerfance, GAN, Décathlon et Clément Faugier.
Avec mes 15 autres compagnons de route, avec lesquels nous avons lié un véritable esprit de tribu après toutes ces années, un seul objectif, franchir la ligne d’arrivée avec seulement le plaisir d’être allé au-delà de ce que tout un chacun peut considérer comme raisonnable.
Vive la vie !
Le désert c’est comme la vie. Une vie qui ne ment pas, toute nue, dans sa beauté comme dans sa rudesse. C. Rault
